De leurs soyeuses demeures les nuages
Poussières d’argents dans un seul voyage,
Virevoltent, pétales de flocons étoilés
Dans ce ciel éphémère de l’humanité.
Tourne, tourne jusqu'à perdre la tête
Le bal fou m’ensorcelle a tue tête
Dans un voile nacrée de confettis pâles
Je me perds parmis ce singulier carnaval.
Du lieu de sa naissance grisonnante
Les larmes des brumes menacentes,
Pleurent le long des pommiers fleuris
Meurent au milieu des fruits pourris.
Tourne, tourne jusqu'à perdre la tête
Le bal fou m’ensorcelle a tue tête.
Au rythme des gouttelettes en cadence
Je me perds en cette exquise danse.
Du haut de son majestueux rameau
Délicat trésor qui sereinement éclot
Epanoui par la douceur d’un rayon
Noble fleur, apogée des saisons.
Fragile, fragile jusqu'à briser mon cœur
La mélodie anémiée me charme à toute heure.
Du coté impitoyable de sa beauté royal
Je m’étouffe d’une jalousie opale.
En son palais flamboyant de pureté
Dispersant d’ardentes étincelles doré
Le roi connaît sa brillante consécration
Chacun de ces jours de fièvre, d’exaltation.
Fragile, fragile jusqu'à briser mon cœur
La mélodie anémiée me charme à toute heure.
De ces enveloppes chaleureuses et fugitives
Je m’étouffe sans air frais ni eau vive.
Marie