La Terre a mit au monde la guerre encore gamine

Alors qu'elle dansait  sagement la capucine

Une histoire simple: l’homme l'a cordialement sauté

Pour s'en retourné larguant la môme si souillée.

Elle n'a sut être la mère sévère d'un gosse paumé,

Vite excédée devant cette enfant  révolté.

La Terre cède à la Guerre un caprice, puis deux.

Doucement une rancoeur, une fureur, et deux.

Guerre, Fille de la misère; la haine est si belle

Le volcan répand sa lave, jusqu'aux coeurs se mêlent.

Devenue adulte, la Guerre possèdent tant de mains

Qu'une de moins.. D’autres saigneront fatalement demain.

Qui enfantera la paix, enfin?

Ou..La fin.

Marie

Le temps est brumeux se soir, a peine dix huit heure et la lune ouvre le bal. Il pleut. 

La Nuit promet d'être mystérieuse; elle a revêtue sa robe sombre et on distingue juste quelques précieux diamants brodés délicatement sur son corps. Raffinée mais si simple dans son apparat quoiqu'un brin hautaine avec son regard semblant venir de loin. La Nuit est mère de tant d'enfants et ce depuis si longtemps qu'il parait incroyable que des rides ne sillonnent pas sa peau, qu'elle soit encore si douce...Autre fait étrange, on dit que seuls ses brillants bijoux ont un jour caresser sa chair, une créature si..divine! Et pourtant de nombreux coeur ont chaviré à sa présence certaines soirées. Sous ses yeux les amants se font une raison, tendrement, passionnément, et se réduisent à quelques ternes maîtresses. Mais toujours aussi froidement la Nuit y assiste un moment pour s'en retourner et réapparaître quelques temps plus tard. Que fait elle, ou va t'elle de son pas fascinant? Insaisissable et tellement sibyllin. Malgré tout cette indifférence, parfois, la dame sublime connaît la tristesse et le tourment;  Alors elle verse ses larmes jusqu'a n'en plus pouvoir et dans quelques hystéries elle est une vraie tempête. Elle qui respire l'élégance, la sensualité, la force et la puissance .. ??   

Ce qui semble indestructible s'ébranle parfois si brusquement. Infaillible n’existe pas.

Marie

Je promet ma main dans la tienne, jusqu'a ton envol à travers les étoiles

L'unique voyage sur l'océan aux éclats d'argents , porté par un bateau à voiles

Je promet de penser à toi au delà de ton exil, aussi loin que porte mon coeur

Chaque soir,  la lune brillera pour toi et dans mon âme trouble répendra sa lueur.

Je promet de ne jamais t'oublier,  mes rires voilés ne seront que des larmes asséchées

Ton sourire pétrifié sera forgé en acier et reposera jusqu'a nos retrouvailles dorées.

Je promet de vivre,  de lutter avec acharnement contre l'adversité, de souffler sur les nuages

Je n'oublierais rien du printemps qui s'éveille, du coucher du soleil  pour en faire un livre d'images.

Je promet que de toutes les promesses si illusoires, celle ci sera le serment de tout mon être

Tu seras à tous mes pas l'horizon devant moi, ma sincérité ne connait pas de peut être.

Marie

Emotion terrible terrifiante et si charmante

Charmant qu’est ce Toi et Moi uni en un Nous

Nous heureux, Nous à deux, Nous je t’aime.

Je t’aime et je souri, je t’aime et je m’enfui

Je m’enfui dans tes bras, m’abandonne a toi.

Toi qui rayonne si fort, mon soleil de minuit

Minuit sonne, mille nuits près de toi, Oh Oui

Oh oui désir, oh oui peur, le pire et le meilleur.

Meilleur pour lequel je tremble d’effrois parfois

Parfois le manque, Toi ma drogue ma dépendance !

Dépendance tenace qu’ange farouche et diable sage

Sage est notre histoire ? Comme je m’en balance !

Balance nos corps, balance nos cœurs tendrement

Tendrement encore et le plus longtemps, je le veux

Vœu sans promesse mais plein de passion, je t’aime

Je t’aime et J’ai peur.

Marie

Emmène-moi dans les hautes sphères

Là où le bien est enivré de mal

Où le désir prime sur la morale

Enferme-moi dans un monastère

Là où il est excusable de mourir

Où de tout péché naît le repentir.

Oh fais de moi une poupée de chiffon

Une ficelle ou une guirlande en crépon

Oh oui libère-moi de la chair, du sang

De mon cœur assassiner tant et tant.

Permet-moi d’être rien, un souffle d’air

Si je ne peux exister sans répandre

Une vague de démence, quelques cendres.

Oh, et si…enlace-moi que j’oublie.

Juste se soir et je détricote ma vie.

Marie