Je pleure, pleure, perdue au milieu de nulle part
Dans mon univers paisible devenue cauchemar.
J'ouvre ma bouche pour hurler ma douleur
Mais seul un sourire se trace, c'est un leurre.
Quand enfin se défont de leur forteresse mes paroles
Malgré moi j'habille mes mots d'une camisole.
Il n'y a pas de clef à ma prison
Ni l'ombre d'une libération
Ni l'espoir d'une évasion.
Juste entre moi et moi à panser et penser
La peur au ventre, les larmes aux yeux.
Juste mon combat à errer dans l'obscurité
La lumière là bas, le phare des amoureux.
Il n'y a pas de clef à ma prison
Ni l'ombre d'une libération
Ni l'espoir d'une évasion.
Marie