Perdre la foi, encore une fois. Le flot d'éspérance cesse d'abreuver la machinerie infernale.Telle une destiné, délicieuse fatalité, courir après la dépouille figé du passé, et tracer sur le sol nébuleux des pas empourprés. Le voile caressant est une balafre sur l'avenir et affleure de ces griffes la soie d'un visage si candide. Lacérer les derniers vestiges pour oublier les vertiges. Et tout recommencer, rennaître à l'agonie, refleurir d'une rose impure. Les ailes du futur ont repris leurs battements vers l'incertain, bien qu'encore oscillantes et timides. Le vol n'est pas sans risque et la chute probable, les étoiles elles mêmes ont semer des embûches sur la route des comdammés. Car la coda n'est que trépas. Et brille, brille la haut près de tes bourreaux.
Marie