Sans lui, avec lui, pourquoi lui, encore lui, toujours lui, et encore, et plus, et moins, et jamais.
Tout va trop vite et trop lentement, on s’lasse et s’enlace, si seulement… J’ai le tournis j’vois floue ce n’est pas une ivresse comme les autres ni une ivresse exceptionnelle juste la mienne, celle que j’ai depuis toujours, toujours au fond de moi. Habituellement elle est bien enfoui, se cache et je l’ignore comme un lampadaire devant lequel on passe un millier de fois, passant inaperçu, jusqu'au jour ou le métal froid heurte votre front. Le manège infernal m’hante et m’anime chaque heure de cette journée un peu plus, j’ai mal, mal au cœur, mal a la tête, mal a la vie. Rien rien rien à faire. OH ! Rendez moi mon Moi ou je me rend, la tête baissé, le cœur blessé…Y’a plus rien a perdre je crois ... Il y a bien cette petite voix qui me chuchote trop rarement que j’dois continuer ma route et s’il le faut a tâtons dans ce néant ahurissant. Garder la foi, mais pour qui, pour quoi ? Si mon chemin doit être semer des dépouilles de ceux que j’aime, si mon chemin doit être le chaos ou rugissent mes fantômes, si mon chemin n’est que la continuité de mon présent… Mon miroir ne me reflète plus aujourd’hui j’suis plus qu’une ombre, une illusion. Je souri a la vie mais j’inspire a la mort. Comme quoi j’aurais pu faire actrice de cinéma. J’ai fanée en quelques heures, la rose meurt jonchant son passé de quelques pétales.
Marie