Je hais tes silences comme tes discours. Je te désire mais te résiste. Ton regard pènetre en moi si loin, trop loin. Mise a nue par tes mains, par tes yeux, j'ai froid mais ta chaleur me hante. J'entends ton amour mais j'apelle au secour. Laisse moi un peu de moi, lasse toi de mes émois, enlace moi de tes deux bras. Sans toi je suis si vide et près de toi je suis livide . Je voudrais que tout soit plus grave, une clarinette alto sur un son de tango. Pour pleurer justifié, pour crier à raison. Les hautes sphères sont si lègères malgrès le poid de nos coeurs. Tu m'embrasses en moi. Je te caresse sans te frôler. Perdus, nous sommes lointain, nous retrouver enfin?
Marie