C'est comme si chaque mot enserrait peu a peu
Un coeur trop sensible à la poésie d'une voix.
Plus les paroles résonnent, plus le souffle s'émeut
Tel un serpent étouffant ardemment sa proie.
La litanie n'est ni ténèbres ni firmament
Juste des mots sages unit à la déraison.
Ce murmure, un souffle cristallin comme angoissant
Se nomme réalité, symphonie sans violon.
Marie